Pour des raisons de coût de calcul, la géométrie estimée suite au scanner par tomodensitomètre doit être simplifiée. En effet, la tomographie mesure le rayon de l’instrument avec un pas de l’ordre du mm, ce qui résulte, pour un instrument d’environ 2 mètres de long, en une géométrie définie par plus de mille points de mesure. Ceci est non seulement beaucoup trop lourd en terme de calcul, si l’on souhaite simuler par exemple l’impédance correspondante, mais ces points de mesure n’ont pas de sens d’un point de vue facture instrumentale, dont les techniques de fabrication ne peuvent pas être aussi précises et variables suivant le long de la perce de l’instrument. De plus, les faibles variations sur de longs segments de l’instrument peuvent être considérées comme du bruit de mesure, dû notamment aux nombreux artefacts issus de la tomographie rayons X.
Nous proposons ici une simplification de la perce, qui va, en quelque sorte, lisser le résultat issu de l’exploitation des données du tomodensitomètre. Nous montrons ensuite que les résultats obtenus sont proches de ceux avant simplification et exploitables par un fabricant pour réaliser une copie de l’instrument.